Archive pour novembre, 2007

dictionnaire

Dictionnaire en ligne

Publié dans:informatique |on 20 novembre, 2007 |Pas de commentaires »

http://www.la-main-equitable.fr

Plusieurs    articles sont rajoutes a ce site de commerce équitable

 

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Annuaire Gratuit du Web

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Publié dans:informatique |on 20 novembre, 2007 |Pas de commentaires »

L’éthique dans la Consommation

Les premières questions éthiques qui se posent en ce qui concerne la consommation relèvent de la provenance et de la confection des produits. La division internationale du travail et la rationalisation des couts de production poussés à leur extrême dans le cadre de la mondialisation ont mené à des situations condamnables d’un point de vue éthique (travail d’enfants, vente de produits nocifs pour la santé, conditions de travail déplorables des employés …). Ors, il est incontestable que l’acte d’achat correspond à un soutien plus ou moins voulu et plus ou moins conscient à une société commerciale ou un secteur industriel ainsi que de ses méthodes de production.

S’interroger sur la provenance et la confection de ses achats peut donc s’inscrire donc dans une démarche humaniste qui trouve écho aujourd’hui avec le développement du commerce équitable.

Publié dans:la vie |on 11 novembre, 2007 |Pas de commentaires »

Bien commun philosophique

«  Socrate : . . .j’ai une qualité merveilleuse, qui me sauve, c’est que je ne rougis pas d’apprendre, je m’informe, je questionne et je sais beaucoup de gré à ceux qui me répondent, et jamais ma reconnaissance n’a fait faute à aucun d’entre eux. »[1]

Qu’entend t-on par biens communs philosophiques ?

Philosophe vient du grec philosophos, « ami de la sagesse ». Sagesse et savoir ont la même racine latine : sapere, sapire : « avoir de la saveur, du goût » et « avoir du discernement ». Dans la philosophie grecque, les deux sources complémentaires de la sagesse sont la conscience de ses propres talents et la reconnaissance de son infini ignorance.

Les maximes suivantes reflètent cette philosophie fondatrice :

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux »[2]

« Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». « Si tu n’as rien en toi, tu seras moins pesant pour ceux qui te fréquenteront, et plus doux, puisque tu auras la sagesse de ne pas croire ce que tu ne sais pas. »[3]

Socrate et Platon s’opposaient ainsi aux sophistes qui n’avaient à recevoir de leçons de personne mais en donnait à tous.[4]

Les biens communs philosophiques sont des moyens accessibles à tous permettant à chacun d’accroître ses propres connaissances et d’en reconnaître les limites.

On distingue quatre types de biens communs philosophiques :

1. Les Instruments intellectuels permettant à chacun de clarifier ses intérêts et ses connaissances (causalité efficiente)

2. Les supports d’écriture et les logiciels permettant la formalisation et la communication de connaissances (causalité matérielle)

3. Les contrats permettant de reconnaître des auteurs de logiciels ou des porteurs de connaissances (causalité finale)

4. Les témoignages de savoirs, de connaissances ou de compétences (causalité formelle)

Publié dans:la vie |on 11 novembre, 2007 |Pas de commentaires »

presentation du concept

L’allocation universelle est un revenu de base versé à tous, sans aucune obligation d’activité, et d’un montant permettant d’exister et de participer à la vie de la société. Tous les autres revenus individuels (en grande majorité les revenus du travail) se rajouteraient à ce revenu minimal.

Le financement de cette allocation universelle se ferait par une imposition sur les revenus et sur la consommation (TVA). Ainsi, tous les ménages, y compris les plus pauvres, payeraient un impôt (très faible dans le cas des plus pauvres), ce qui supprimerait l’aspect de « profiteur » associé à une situation de non-contribution au fonctionnent des administrations publiques.

Plusieurs modèles d’allocations de base sont envisageables, permettant de satisfaire un nombre de besoins plus ou moins élevé. On pense généralement à des montants compris entre 100 et 1000 euros par mois. On avance en Allemagne des montants allant jusqu’à 2 000 € par mois[1].

Le montant de l’allocation universelle ne peut atteindre, ni même se rapprocher, de celui du Produit Intérieur Brut par mois et par habitant, lequel est, en France, de l’ordre de 2100 euros, ou du moins l’a été en 2006. En effet, on ne peut redistribuer qu’une somme inférieure, et même très inférieure, à celle de la richesse produite dans le pays, ainsi que le montre la courbe de Laffer. En fait, les partisans de l’allocation universelle qui souhaitent lui attribuer un montant faible veulent qu’elle soit identique pour tous les êtres humains résidents, alors que ceux qui souhaitent lui attribuer un montant très élevé ne visent qu’une partie de la population (généralement les seuls adultes), ou prévoient plusieurs montants différents, par exemple en fonction de l’âge, le montant indiqué étant le plus élevé de la liste.

Publié dans:la vie |on 11 novembre, 2007 |Pas de commentaires »

Allocation universelle

L’Allocation Universelle est un concept économique consistant à remplacer le système d’aide sociale en vigueur dans la majorité des pays développés par le versement d’un revenu unique à tous les citoyens d’un pays, quels que soient leurs revenus, leur patrimoine, et leur statut professionnel : ce revenu permettrait à chaque individu de satisfaire ses besoins « vitaux » (se nourrir, se loger, se vêtir, voire acquérir certains biens culturels de base), et l’individu serait incité à travailler pour satisfaire ses autres besoins.

Ce revenu serait :

  • inaliénable ;
  • cumulable avec des revenus issus du travail ;
  • versé aux individus et non au ménage, ce qui favoriserait l’autonomie de l’élément le plus faible dans le ménage, contrairement aux minima sociaux ;
  • financé par des impôts progressifs (c’est-à-dire qui augmentent avec le revenu des ménages).

L’idée sous-jacente est de supprimer les effets désincitatifs des systèmes d’aides actuels qui découragent les individus à travailler (voir assistanat). En effet, les aides sociales actuelles sont diminuées voire supprimées lorsque les revenus du travail augmentent, pouvant conduire dans certains pays (en France par ex.) à des situations absurdes où l’individu a parfois financièrement intérêt à ne pas accepter un travail (à temps partiel).

L’allocation universelle se distingue dans sa conception du revenu minimum (qui est attribué seulement aux ménages aux revenus faibles) et du revenu citoyen, qui est davantage une distribution des revenus issus des ressources naturelles d’un territoire.

Un essai est en cours au Brésil. Le Portugal a également instauré un système assez proche

 merci wiki

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revenu citoyen

Le revenu citoyen, concept politique non stabilisé, est une proposition de revenu accordé à tous les individus d’une zone donnée, basée sur l’idée qu’une partie de la richesse de cette zone, due tant à la nature qu’à l’activité humaine, appartient à tous ceux qui l’occupent, autrement dit ses citoyens (voir Bien commun), et que ses revenus devraient ainsi être répartis entre tous.

Il serait composé par exemple de paiements réguliers (des dividendes) récoltés par l’État, par exemple par la vente ou la mise à la disposition de ressources naturelles à des personnes privées.

Le concept est différent de ceux du revenu minimum ou de l’allocation universelle, basés sur des idées de générosité et de redistribution par l’État des revenus des citoyens.

Le revenu citoyen est présenté sous de multiples appellations selon ses proposants : « revenu citoyen », « revenu de citoyenneté », « dividende citoyen », « dividende universel », « revenu social garanti », « revenu universel », « revenu d’existence »,…

   www.wiki

Publié dans:la vie |on 11 novembre, 2007 |Pas de commentaires »

altermondialisme

Critique sur la spéculationEn s’interdisant tout contrôle sur les marchés autre que ceux garantissant leur existence (système judiciaire, « police de la bourse », système de défense des droits de propriété…), le libéralisme économique est accusé de laisser le champ libre aux spéculateurs.
Sur le plan économique, la spéculation[3], qui apporte de la liquidité aux marchés et en général des corrections de prix hors bulles spéculatives, mais aussi une contrepartie de couverture financière, n’est pas mauvaise en soi. Certains lui reprochent toutefois d’être à l’origine de certaines crises économiques (la Grande Dépression de 1929, la crise économique asiatique de 1997, la crise économique argentine de 1998…).

La libéralisation des marchés a vu l’explosion du volume des transactions et de la spéculation, y compris sur des actifs sensibles comme la monnaie ou la dette publique, marchés surveillés par les banques centrales. En contrepartie elle a permis le développement d’outils de couverture des risques, comme les contrats financiers dérivés.

  • Sur le marché des changes, ces mouvements sont alimentés par des capitaux flottants souvent supérieurs en montant aux réserves de change des États (pratique utilisée par Soros). Ils tirent parti d’infimes différences de taux entre deux marchés (arbitrage) ou sur de très faibles variations de cours d’un jour à l’autre. Ces capitaux entrent dans un jeu à somme nulle, aucune richesse supplémentaire n’étant directement créée, mais toutefois participent à une meilleure allocation des ressources par un taux de change plus réaliste sous réserve de concurrence parfaite.
  • Le même phénomène intervient sur le marché des actions, avec des conséquences pratiques importantes pour les entreprises, qui peuvent voir leur valeur boursière s’effondrer, parfois à juste titre, parfois sur une rumeur.

Sur ce sujet controversé qu’est la spéculation, certains libéraux concèdent qu’elle entraîne parfois des problèmes d’allocation. Ils les attribuent à des défauts d’information des acteurs du marché, censés disparaître à terme, puisqu’ils croient – dans le cas de marchés parfaits – à la « main invisible » auto-régulatrice. Sur les marchés réels, le phénomène est probablement plus complexe : taille des intervenants, indépendance ou non des acteurs, moyens de contrôle des marchés, etc. La situation n’aurait donc pas nécessairement vocation à se résorber naturellement.

L’américain James Tobin, « prix Nobel » d’économie, estime préjudiciables les excès qui peuvent frapper la spéculation. Il avait suggéré de les maîtriser par une taxe pour limiter les mouvements spéculatifs répétés en leur faisant perdre leur intérêt financier de court terme. La balance entre les bénéfices et les inconvénients qu’aurait ce genre de taxe est très discutée, ainsi que le taux auquel elle serait fixée (0,01 % dans la première proposition). Tobin a depuis lors abandonné l’idée.

D’une manière générale, les libéraux se considèrent comme des incompris à propos de la spéculation. Ils sont convaincus, contrairement à leurs détracteurs, que la spéculation est un phénomène toujours bénéfique. En effet, aux yeux des libéraux, tout échange librement consenti entraîne un enrichissement de chacune des parties, même si cet échange a l’apparence (comptable et illusoire) d’un jeu à somme nulle. En effet, les parties ne seraient pas consentantes à l’échange si elles n’y trouvaient pas d’avantage. Ainsi, toujours aux yeux des libéraux, les spéculateurs, qui s’enrichissent en se livrant à de nombreux échanges, non seulement n’appauvrissent pas les autres agents économiques, mais au contraire les enrichissent tout autant qu’ils s’enrichissent eux-mêmes et, en même temps, assainissent le marché.

Critique du recul du politique Le libéralisme économique priverait la politique de moyens d’action et par là transformerait la politique en une annexe du marché libéral (car, si la politique n’agit pas, le marché va combler le besoin et choisir à sa place). Il s’agit en réalité d’une critique à l’encontre du libéralisme en général, puisque le recul du pouvoir politique, son cantonnement au minimum, voire sa disparition complète pour certains (comme les libertariens), sont l’essence du libéralisme.

L’idée libérale repose sur le principe du contrat entre libres parties. Celles-ci peuvent négocier et parvenir a un accord commun par le jeu de l’offre et de la demande. Un tel système est évidemment plus légitime qu’un système où une partie impose son point de vue aux autres à l’issue d’une bataille (même seulement électorale). Mais en fait, il est pratiquement impossible d’obtenir que toute une population se mette d’accord sur une position en temps voulu par simple marchandage, et c’est même d’autant plus difficile que c’est plus nécessaire. La théorie du choix public doit prendre en compte le problème de la légitimité d’un choix partiellement imposé.

En la matière, il y a de part et d’autre une pétition de principe, qui conduit à une opposition irréductible et même à une incompréhension complète entre les deux positions.

  • la position antilibérale met la source de toute légitimité dans la communauté, qui peut, par volonté politique, en déléguer une partie aux individus sous forme d’une participation au processus de décision (consultation par des canaux divers, droit de vote plus ou moins étendu…). Une règle comme celle de la majorité apparaît comme un compromis supportable et, dans ce cadre, parfaitement légitime en toutes circonstances. La légitimité du politique est toujours illimitée, seul des limites pratiques existent.
  • la position libérale met la source de toute légitimité dans l’individu seul ; l’individu peut, par commodité et sécurité, aliéner une partie de son pouvoir aux organes politique, adhérer aux règlements de la communauté, etc., mais la légitimité politique est seulement « dérivée », inférieure. Si, en pratique, il faut que certaines décisions soient imposées (le meilleur exemple étant les décisions de justice, qui font forcément au moins un mécontent), des principes profonds mettent des bornes strictes à ce qu’il est possible d’imposer, et donc à la légitimité des pouvoirs, au point qu’un vote même unanime peut n’avoir aucune légitimité s’il transgresse les droits naturels. Dans ce cadre, chacun fait ce qu’il veut du pouvoir politique, certains proposant même de permettre d’en vendre ou d’en acheter…

Les critiques, héritiers du père Henri Lacordaire, voient dans le libéralisme l’instauration de la loi du plus riche, une forme de ploutocratie. Il y a certes une différence entre une ploutocratie et un marché politique : dans un marché politique, le riche doit transférer une partie de sa richesse à ses adversaires (et pas seulement à ses amis) pour obtenir une décision politique conforme à ses souhaits, ce que ne font ni les ploutocrates, ni les hommes politiques dépensant des fortunes en propagande. Mais les critiques ne considèrent pas cette différence comme suffisante : dans leur perspective où le politique peut légitimement tout, il est bien évident pour eux que l’investissement politique est le plus rentable du monde, et que les vainqueurs n’auraient aucun mal à récupérer leur mise, faisant du marché politique un marché de dupes pour les vendeurs de leur droit. Alors que, dans la perspective libérale, ce détournement n’est pas possible, puisque le pouvoir politique ne peut que ce qui lui est spécifiquement délégué.

On notera que, pour que la critique ait une portée, il faut supposer que les organes politiques sont légitimes. Et que, paradoxalement, cette critique émane généralement de gens qui estiment que les organes existants ne sont pas assez démocratiques, et donc pas assez légitimes.

Critique concernant les services publics ]

Les deux principales difficultés pour analyser la pertinence des services publics à l’aune du libéralisme économique résident :

  • d’une part, dans le principe a priori, soutenu par les libéraux, de « moins d’État » ;
  • d’autre part, sur un plan technique, dans la mesure proposée, uniquement financière, de l’utilité ou des bénéfices escomptés, qui ne prend pas en compte des problématiques sociales ou d’aménagement du territoire par exemple.

Il y a également d’autres points dans cette analyse qui sont souvent critiqués, comme par exemple l’horizon temporel envisagé (généralement le court terme) ou le postulat d’une meilleure gestion économique par le privé. Certains économistes insistent par ailleurs sur les externalités positives qu’ont les services publics sur l’économie, comme la formation d’une main-d’œuvre qualifiée par les services d’éducation.

Le constat de non-rentabilité financière d’un service public annexe justifierait ainsi pour les libéraux son abandon ou son transfert (accompagné dans de nombreux cas de subventions publiques) au privé par un processus de privatisation.

Les libéraux avancent les arguments suivants :

  • « moins d’État » : sur ce point ils soutiennent l’égalité en droit, impliquant un égal accès aux emplois publics régulièrement remis en jeu (et non offerts à perpétuité à une organisation, fut-elle administrative et supposée incarner l’État) ; en pratique les libéraux limitent la sphère étatique aux fonctions régaliennes : l’armée, la police, la justice, la monnaie.
  • Services publics : ou bien ces services sont financièrement rentables, ou bien ils ne le sont pas. S’ils ne le sont pas, alors leur disparition est un bien, qui permettra de réallouer les ressources (gaspillées) à d’autres usages plus créateurs de profit. Si ces services sont rentables, il s’agit dans ce cas d’ouvrir à la concurrence ces secteurs, afin de faciliter les gains monétaires et d’éviter l’utilisation politicienne des plus-values. La gestion des services publics peut être privée, publique ou mixte, l’essentiel étant que chacun ait le même cahier des charges à respecter, sous le contrôle de l’État, et que tous puissent faire une offre de service.
  • Utilité : c’est essentiellement à travers ce que les gens sont prêts à payer que l’on définit l’utilité d’un service. À ce titre, une collectivité garde toute latitude pour permettre aux populations fragiles d’accéder à ces services, par le biais d’allocations, qui doivent être conçues pour ne pas perturber le marché :
    • en laissant les bénéficiaires décider du fournisseur auquel ils peuvent s’adresser ;
    • en préférant une allocation unique multi-usages (logement, nourriture, transport, etc.) plutôt qu’une multitude d’allocations spécifiques qui créent autant de marchés artificiels et captifs, ou, pire encore, des attributions en nature gérées par file d’attente (et copinage, corruption, etc.) ; en outre, une allocation unique est plus facile à gérer tant pour l’administration que pour les bénéficiaires, par définition peu en position pour jongler avec les conditions diverses et peu concordantes de multiples allocations ;
    • en fixant le nombre de bénéficiaires de façon à ne pas leur donner un poids économique trop important sur le marché, ni un poids politique conduisant à « toujours plus », jusqu’à l’éclatement du système.

Critique sur la répartition de la richesse créée Le libéralisme économique serait favorable aux déjà riches et défavorable aux plus pauvres, au sein des nations (entre classes sociales) et entre nations. En effet, les plus riches auraient les moyens d’investir dans un enrichissement futur, alors que les plus pauvres n’auraient pas ces moyens. Il en résulterait un accroissement des écarts de richesse entre les classes riches et les classes les plus pauvres et souvent une paupérisation plus importante des classes les plus démunies.

Au niveau international, les politiques préconisées par le Fonds monétaire international ont été accusées d’entraîner des conséquences sociales dévastatrices et d’accroître la pauvreté. L’économiste néo-keynésien Joseph Eugene Stiglitz a ainsi reproché au FMI de faire passer l’intérêt de son « principal actionnaire », les États-Unis, avant ceux des nations les moins favorisées[4].

Les libéraux ne partagent pas cette analyse :

  • Sur le plan théorique : comme pour la spéculation, aucun système politique n’est capable – ni même légitime – de dicter à chacun la bonne façon de vivre sa vie. Si certaines inégalités sont à combattre, d’autres sont le fruit de trajectoires de vie différentes dont la responsabilité ne resterait que individuelle. Les libéraux accusent aussi les systèmes qui cherchent officiellement à empêcher les inégalités, de les entretenir ou les développer.
  • Avec en plus toutes les pertes de conversion de la force politique en force économique, qui nuiraient à la richesse globale de la société, l’interventionnisme social serait au final contre-productif pour les plus pauvres.
  • Sur le plan pratique : les libéraux renvoient aux exemples russe, indien ou chinois, où la répartition, selon eux, était au départ encore plus injuste, et où le progrès économique est plus rapide depuis leur libéralisation. Acceptant que l’État soit en charge de la défense de la propriété privée et donc lutte contre le vol, les libéraux admettent dans ces cas qu’il intervienne pour éviter que des mafias et autres oligarques ne s’accaparent les richesses et n’édifient des monopoles.
Publié dans:la vie |on 11 novembre, 2007 |Pas de commentaires »

site eco sapiens.com

Anti-sapiens : le cadre photo numérique

LoisirsBureau

le 06 Août 07 par eco-sapiens

Anti-sapiens : le cadre photo numérique Sur eco-SAPIENS, on vous conseille quoi acheter. Mais pourquoi ne pas vous informer sur ce qu’il ne faut pas acheter ? Nous avons choisi un nouvel objet tendance : le cadre photo numérique.

Pour ceux qui ne connaissent pas, le cadre photo numérique (ou photo frame) est un appareil électronique qui permet d’afficher vos photos prises avec un appareil numérique. Branché sur secteur ou sur piles, vous pouvez y transférer des photos numériques. Une fois le cadre « rempli » de photos, il va, à la manière d’un cadre photo banal, afficher vos images.

A première vue, on ne voit pas trop l’intérêt par rapport à un bon vieux cadre en bois… Et en y regardant de plus près… on se dit qu’il vaut mieux garder son cadre ne bois.

Certes, celui-ci ne vous offre pas la possibilité de faire défiler plusieurs photos les unes après les autres mais si l’on y réfléchit bien, rien ne vous empêche manuellement de remplacer votre photo  !

Test comparatif : cadre photo numérique ou cadre photo classique ?

Durée de vie

  • cadre photo numérique Entre 10 000 et 20 000 heures (soit entre 1 et 2 ans, 3 ans si vous pensez à l’éteindre le soir…)
  • cadre photo classique Toute la vie  !

Risque de panne

  • cadre photo numérique Assez élevé car en plus de défauts sur l’écran, des déficiences dans la mémoire sont envisageables
  • cadre photo classique Aucune panne possible

Ergonomie utilisateur

  • cadre photo numérique Il existe quatre possibilités de transfert (par carte mémoire, transfert par Wi-Fi, Bluetooth, câble USB ou Ethernet…)
  • cadre photo classique Ne nécessite aucune compétence informatique

Prix

  • cadre photo numérique Entre 90 et 350  € à l’achat
  • cadre photo classique Entre 0 et 5  € à l’achat. Ou plus si vous souhaitez de l’artisanat équitable

Consommation électrique

  • cadre photo numérique Entre 20 et 50  € par an (un écran LCD de 10 pouces consomme approximativement 20 Watts. Ainsi pour 10 000 heures au tarif EDF de 0,1311  € le kWh)
  • cadre photo classique Aucune consommation électrique

Possibilté de recyclage

  • cadre photo numérique Les écrans LCD contiennent du mercure qui est un produit hautement toxique. Or les déchets électroniques sont peu ou pas recyclés
  • cadre photo classique Recyclable
Publié dans:informatique |on 10 novembre, 2007 |Pas de commentaires »
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