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Les premières questions éthiques qui se posent en ce qui concerne la consommation relèvent de la provenance et de la confection des produits. La division internationale du travail et la rationalisation des couts de production poussés à leur extrême dans le cadre de la mondialisation ont mené à des situations condamnables d’un point de vue éthique (travail d’enfants, vente de produits nocifs pour la santé, conditions de travail déplorables des employés …). Ors, il est incontestable que l’acte d’achat correspond à un soutien plus ou moins voulu et plus ou moins conscient à une société commerciale ou un secteur industriel ainsi que de ses méthodes de production.
S’interroger sur la provenance et la confection de ses achats peut donc s’inscrire donc dans une démarche humaniste qui trouve écho aujourd’hui avec le développement du commerce équitable.
« Socrate : . . .j’ai une qualité merveilleuse, qui me sauve, c’est que je ne rougis pas d’apprendre, je m’informe, je questionne et je sais beaucoup de gré à ceux qui me répondent, et jamais ma reconnaissance n’a fait faute à aucun d’entre eux. »[1]
Qu’entend t-on par biens communs philosophiques ?
Philosophe vient du grec philosophos, « ami de la sagesse ». Sagesse et savoir ont la même racine latine : sapere, sapire : « avoir de la saveur, du goût » et « avoir du discernement ». Dans la philosophie grecque, les deux sources complémentaires de la sagesse sont la conscience de ses propres talents et la reconnaissance de son infini ignorance.
Les maximes suivantes reflètent cette philosophie fondatrice :
« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux »[2]
« Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». « Si tu n’as rien en toi, tu seras moins pesant pour ceux qui te fréquenteront, et plus doux, puisque tu auras la sagesse de ne pas croire ce que tu ne sais pas. »[3]
Socrate et Platon s’opposaient ainsi aux sophistes qui n’avaient à recevoir de leçons de personne mais en donnait à tous.[4]
Les biens communs philosophiques sont des moyens accessibles à tous permettant à chacun d’accroître ses propres connaissances et d’en reconnaître les limites.
On distingue quatre types de biens communs philosophiques :
1. Les Instruments intellectuels permettant à chacun de clarifier ses intérêts et ses connaissances (causalité efficiente)
2. Les supports d’écriture et les logiciels permettant la formalisation et la communication de connaissances (causalité matérielle)
3. Les contrats permettant de reconnaître des auteurs de logiciels ou des porteurs de connaissances (causalité finale)
4. Les témoignages de savoirs, de connaissances ou de compétences (causalité formelle)
L’allocation universelle est un revenu de base versé à tous, sans aucune obligation d’activité, et d’un montant permettant d’exister et de participer à la vie de la société. Tous les autres revenus individuels (en grande majorité les revenus du travail) se rajouteraient à ce revenu minimal.
Le financement de cette allocation universelle se ferait par une imposition sur les revenus et sur la consommation (TVA). Ainsi, tous les ménages, y compris les plus pauvres, payeraient un impôt (très faible dans le cas des plus pauvres), ce qui supprimerait l’aspect de « profiteur » associé à une situation de non-contribution au fonctionnent des administrations publiques.
Plusieurs modèles d’allocations de base sont envisageables, permettant de satisfaire un nombre de besoins plus ou moins élevé. On pense généralement à des montants compris entre 100 et 1000 euros par mois. On avance en Allemagne des montants allant jusqu’à 2 000 € par mois[1].
Le montant de l’allocation universelle ne peut atteindre, ni même se rapprocher, de celui du Produit Intérieur Brut par mois et par habitant, lequel est, en France, de l’ordre de 2100 euros, ou du moins l’a été en 2006. En effet, on ne peut redistribuer qu’une somme inférieure, et même très inférieure, à celle de la richesse produite dans le pays, ainsi que le montre la courbe de Laffer. En fait, les partisans de l’allocation universelle qui souhaitent lui attribuer un montant faible veulent qu’elle soit identique pour tous les êtres humains résidents, alors que ceux qui souhaitent lui attribuer un montant très élevé ne visent qu’une partie de la population (généralement les seuls adultes), ou prévoient plusieurs montants différents, par exemple en fonction de l’âge, le montant indiqué étant le plus élevé de la liste.
L’Allocation Universelle est un concept économique consistant à remplacer le système d’aide sociale en vigueur dans la majorité des pays développés par le versement d’un revenu unique à tous les citoyens d’un pays, quels que soient leurs revenus, leur patrimoine, et leur statut professionnel : ce revenu permettrait à chaque individu de satisfaire ses besoins « vitaux » (se nourrir, se loger, se vêtir, voire acquérir certains biens culturels de base), et l’individu serait incité à travailler pour satisfaire ses autres besoins.
Ce revenu serait :
L’idée sous-jacente est de supprimer les effets désincitatifs des systèmes d’aides actuels qui découragent les individus à travailler (voir assistanat). En effet, les aides sociales actuelles sont diminuées voire supprimées lorsque les revenus du travail augmentent, pouvant conduire dans certains pays (en France par ex.) à des situations absurdes où l’individu a parfois financièrement intérêt à ne pas accepter un travail (à temps partiel).
L’allocation universelle se distingue dans sa conception du revenu minimum (qui est attribué seulement aux ménages aux revenus faibles) et du revenu citoyen, qui est davantage une distribution des revenus issus des ressources naturelles d’un territoire.
Un essai est en cours au Brésil. Le Portugal a également instauré un système assez proche
merci wiki
Le revenu citoyen, concept politique non stabilisé, est une proposition de revenu accordé à tous les individus d’une zone donnée, basée sur l’idée qu’une partie de la richesse de cette zone, due tant à la nature qu’à l’activité humaine, appartient à tous ceux qui l’occupent, autrement dit ses citoyens (voir Bien commun), et que ses revenus devraient ainsi être répartis entre tous.
Il serait composé par exemple de paiements réguliers (des dividendes) récoltés par l’État, par exemple par la vente ou la mise à la disposition de ressources naturelles à des personnes privées.
Le concept est différent de ceux du revenu minimum ou de l’allocation universelle, basés sur des idées de générosité et de redistribution par l’État des revenus des citoyens.
Le revenu citoyen est présenté sous de multiples appellations selon ses proposants : « revenu citoyen », « revenu de citoyenneté », « dividende citoyen », « dividende universel », « revenu social garanti », « revenu universel », « revenu d’existence »,…
Critique sur la spéculationEn s’interdisant tout contrôle sur les marchés autre que ceux garantissant leur existence (système judiciaire, « police de la bourse », système de défense des droits de propriété…), le libéralisme économique est accusé de laisser le champ libre aux spéculateurs.
Sur le plan économique, la spéculation[3], qui apporte de la liquidité aux marchés et en général des corrections de prix hors bulles spéculatives, mais aussi une contrepartie de couverture financière, n’est pas mauvaise en soi. Certains lui reprochent toutefois d’être à l’origine de certaines crises économiques (la Grande Dépression de 1929, la crise économique asiatique de 1997, la crise économique argentine de 1998…).
La libéralisation des marchés a vu l’explosion du volume des transactions et de la spéculation, y compris sur des actifs sensibles comme la monnaie ou la dette publique, marchés surveillés par les banques centrales. En contrepartie elle a permis le développement d’outils de couverture des risques, comme les contrats financiers dérivés.
Sur ce sujet controversé qu’est la spéculation, certains libéraux concèdent qu’elle entraîne parfois des problèmes d’allocation. Ils les attribuent à des défauts d’information des acteurs du marché, censés disparaître à terme, puisqu’ils croient – dans le cas de marchés parfaits – à la « main invisible » auto-régulatrice. Sur les marchés réels, le phénomène est probablement plus complexe : taille des intervenants, indépendance ou non des acteurs, moyens de contrôle des marchés, etc. La situation n’aurait donc pas nécessairement vocation à se résorber naturellement.
L’américain James Tobin, « prix Nobel » d’économie, estime préjudiciables les excès qui peuvent frapper la spéculation. Il avait suggéré de les maîtriser par une taxe pour limiter les mouvements spéculatifs répétés en leur faisant perdre leur intérêt financier de court terme. La balance entre les bénéfices et les inconvénients qu’aurait ce genre de taxe est très discutée, ainsi que le taux auquel elle serait fixée (0,01 % dans la première proposition). Tobin a depuis lors abandonné l’idée.
D’une manière générale, les libéraux se considèrent comme des incompris à propos de la spéculation. Ils sont convaincus, contrairement à leurs détracteurs, que la spéculation est un phénomène toujours bénéfique. En effet, aux yeux des libéraux, tout échange librement consenti entraîne un enrichissement de chacune des parties, même si cet échange a l’apparence (comptable et illusoire) d’un jeu à somme nulle. En effet, les parties ne seraient pas consentantes à l’échange si elles n’y trouvaient pas d’avantage. Ainsi, toujours aux yeux des libéraux, les spéculateurs, qui s’enrichissent en se livrant à de nombreux échanges, non seulement n’appauvrissent pas les autres agents économiques, mais au contraire les enrichissent tout autant qu’ils s’enrichissent eux-mêmes et, en même temps, assainissent le marché.
L’idée libérale repose sur le principe du contrat entre libres parties. Celles-ci peuvent négocier et parvenir a un accord commun par le jeu de l’offre et de la demande. Un tel système est évidemment plus légitime qu’un système où une partie impose son point de vue aux autres à l’issue d’une bataille (même seulement électorale). Mais en fait, il est pratiquement impossible d’obtenir que toute une population se mette d’accord sur une position en temps voulu par simple marchandage, et c’est même d’autant plus difficile que c’est plus nécessaire. La théorie du choix public doit prendre en compte le problème de la légitimité d’un choix partiellement imposé.
En la matière, il y a de part et d’autre une pétition de principe, qui conduit à une opposition irréductible et même à une incompréhension complète entre les deux positions.
Les critiques, héritiers du père Henri Lacordaire, voient dans le libéralisme l’instauration de la loi du plus riche, une forme de ploutocratie. Il y a certes une différence entre une ploutocratie et un marché politique : dans un marché politique, le riche doit transférer une partie de sa richesse à ses adversaires (et pas seulement à ses amis) pour obtenir une décision politique conforme à ses souhaits, ce que ne font ni les ploutocrates, ni les hommes politiques dépensant des fortunes en propagande. Mais les critiques ne considèrent pas cette différence comme suffisante : dans leur perspective où le politique peut légitimement tout, il est bien évident pour eux que l’investissement politique est le plus rentable du monde, et que les vainqueurs n’auraient aucun mal à récupérer leur mise, faisant du marché politique un marché de dupes pour les vendeurs de leur droit. Alors que, dans la perspective libérale, ce détournement n’est pas possible, puisque le pouvoir politique ne peut que ce qui lui est spécifiquement délégué.
On notera que, pour que la critique ait une portée, il faut supposer que les organes politiques sont légitimes. Et que, paradoxalement, cette critique émane généralement de gens qui estiment que les organes existants ne sont pas assez démocratiques, et donc pas assez légitimes.
Les deux principales difficultés pour analyser la pertinence des services publics à l’aune du libéralisme économique résident :
Il y a également d’autres points dans cette analyse qui sont souvent critiqués, comme par exemple l’horizon temporel envisagé (généralement le court terme) ou le postulat d’une meilleure gestion économique par le privé. Certains économistes insistent par ailleurs sur les externalités positives qu’ont les services publics sur l’économie, comme la formation d’une main-d’œuvre qualifiée par les services d’éducation.
Le constat de non-rentabilité financière d’un service public annexe justifierait ainsi pour les libéraux son abandon ou son transfert (accompagné dans de nombreux cas de subventions publiques) au privé par un processus de privatisation.
Les libéraux avancent les arguments suivants :
Au niveau international, les politiques préconisées par le Fonds monétaire international ont été accusées d’entraîner des conséquences sociales dévastatrices et d’accroître la pauvreté. L’économiste néo-keynésien Joseph Eugene Stiglitz a ainsi reproché au FMI de faire passer l’intérêt de son « principal actionnaire », les États-Unis, avant ceux des nations les moins favorisées[4].
Les libéraux ne partagent pas cette analyse :
le 06 Août 07 par eco-sapiens
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Pour ceux qui ne connaissent pas, le cadre photo numérique (ou photo frame) est un appareil électronique qui permet d’afficher vos photos prises avec un appareil numérique. Branché sur secteur ou sur piles, vous pouvez y transférer des photos numériques. Une fois le cadre « rempli » de photos, il va, à la manière d’un cadre photo banal, afficher vos images.
A première vue, on ne voit pas trop l’intérêt par rapport à un bon vieux cadre en bois… Et en y regardant de plus près… on se dit qu’il vaut mieux garder son cadre ne bois.
Certes, celui-ci ne vous offre pas la possibilité de faire défiler plusieurs photos les unes après les autres mais si l’on y réfléchit bien, rien ne vous empêche manuellement de remplacer votre photo !