les réseaux sociaux et la mondialisation
Je vous fais partager une réflexion que je me suis faite il y a quelques temps sur les réseaux sociaux et la mondialisation.
un réseau social pourquoi?
Il y a quelque chose de logique à élargir le champ de ses relations en même temps que notre capacité à bouger et à communiquer s’élargit : plus on peut aller loin et communiquer vite avec loin, plus on peut se faire de nouveaux amis et maintenir le lien qui nous unie à eux.
Néanmoins, il y a un paradoxe à l’utilisation du réseau social pour servir ses propres intérêts professionnels. En effet, il est, de même que dans le champ privé, logique de voir le champ de nos connaissances professionnelles s’élargir. Mais (et je ne serai pas moi sans un peu de provoc et de sens du contre-pied), il est bizarre de noter que, finalement, plus la mondialisation s’installe, et plus on utilise ses réseaux pour recruter, trouver un emploi ; puisque nous devrions, au contraire, élargir notre champ de recherches (aussi bien le recruteur que le recruté).
Et bien non, c’est le contraire : plus on peut recruter les compétences à l’autre bout du monde et plus on recherche les compétences dans son réseau, son carnet d’adresses, sa propre sphère personnelle en définitive.
un constat pertinent
Alors est-ce que ce constat pertinent ? Oui et non. Non parce que si l’on veut, on peut rentrer dans le réseau de n’importe qui. Et oui parce que ce n’est pas faux (on reconnait bien là la formation en sciences).
Peut être aussi que dans le flou qu’entraîne la possibilité de choix immense induite par la mondialisation nous perd et que ce qui émerge, au bout du compte, c’est MOI.
